États-Unis : l’Eswatini, nouvelle terre d’exil pour immigrés indésirables

L’administration Trump a procédé, le 15 juillet, à l’expulsion de cinq ressortissants étrangers condamnés pour des faits criminels. Faute d’accord avec leurs pays d’origine, ces individus ont été transférés vers l’Eswatini, en Afrique australe.

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Onze jours après avoir renvoyé huit personnes vers le Soudan du Sud, les autorités américaines ont expulsé, le 15 juillet, cinq immigrés en situation irrégulière, tous condamnés pour des faits criminels aux États-Unis.

Originaires d’Asie et des Caraïbes, ils ont été transférés vers l’Eswatini, un État enclavé d’Afrique australe dirigé par la monarchie absolue de Mswati III, depuis 1986.

Le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) a précisé que les pays d’origine des individus concernés avaient refusé de les réadmettre, forçant Washington à chercher une alternative.

Des profils lourdement condamnés

Parmi les personnes transférées figurent un Vietnamien condamné à 20 ans de prison pour viol sur mineur, un Jamaïcain reconnu coupable de meurtre, vol et port illégal d’arme à feu, et un Laotien, jugé pour meurtre au second degré, cambriolage et possession de méthamphétamine.

Un Cubain affilié au gang « Latin Kings » et un Yéménite condamné pour homicide complètent la liste.