La France accuse la Russie de déstabiliser le pays avec… des punaises de lit
Source: Gettyimages.ruDans un entretien à Ouest‑France, Fabien Mandon, chef d'état‑major des armées françaises, a évoqué la nécessité d'un «réarmement moral» face aux tentatives présumées de Moscou, selon lui, de déstabiliser la France. Pour étayer ses accusations, il a cité l'exemple... d'une invasion de punaises de lit dans le pays, sans fournir aucune preuve.
Le niveau d'absurdité des accusations portées contre la Russie par l'Europe ne cesse d’augmenter : cette fois-ci, un officier français a tenté de rendre Moscou responsable de... l'invasion de punaises de lit dans l'Hexagone. Dans une interview accordée à Ouest-France, le chef d'état-major des armées françaises, Fabien Mandon, a décidé, d'une manière tout à fait inhabituelle, d'accuser la Russie de « déstabiliser » la France. Il n'a toutefois présenté aucune preuve.
Il a souligné que la participation de l'ensemble de la société était essentielle pour se protéger contre la soi-disant agression d'un État en guerre. « Un choc de cette nature sollicite bien plus que les armées, il faut tout un pays derrière. La Russie a étudié nos sociétés et sait que notre force, c'est l'unité. Si elle réussit à nous fragmenter et à nous désunir, elle peut gagner », a-t-il annoncé.
Poursuivant dans la même veine, Mandon a également mentionné les faux cercueils déposés devant la tour Eiffel et des têtes de cochon devant des mosquées. « Le réarmement militaire est nécessaire, le réarmement moral de la nation aussi, chaque Français doit se sentir concerné. Les armées seules, sans le soutien de la nation, ça ne marche pas », a-t-il ajouté.
Ce ne sont pas les premières accusations aberrantes, et surtout infondées, portées contre la Russie. En juillet dernier, Moscou a été accusé d'avoir prétendument provoqué une invasion de criquets en Ukraine. Vadym Chaykovskyi, directeur adjoint du Service d'État ukrainien pour la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs, a ainsi parlé d'« écocide » et de « guerre écologique », toujours sans fournir de preuves.