Kiev cherche à cacher la participation d’antifascistes européens aux côtés de la Russie, révèle le renseignement russe

D’après le Service russe de renseignement extérieur (SVR), Kiev chercherait à «cacher» la présence d’«antifascistes convaincus» combattant aux côtés des forces russes. Lorsque ceux-ci sont capturés, les Ukrainiens négocieraient directement leur transfert vers leurs pays d’origine «à condition que ce fait ne soit pas rendu public dans les médias».
Dans un communiqué, publié ce 20 août sur son site internet, le Service russe de renseignement extérieur (SVR) a accusé Kiev de chercher « à cacher par tous les moyens le fait qu’un grand nombre d’antifascistes convaincus de différentes régions du monde participent à l’opération militaire spéciale aux côtés de la Russie ».
« Les informations sur les cas d'adhésion volontaire aux rangs des combattants contre les nationalistes ukrainiens, des citoyens d’Autriche, de Bulgarie, d’Allemagne, de Grèce, d’Espagne, d’Italie, de France et d’autres pays de l’UE, qui se positionnent comme les « amis » les plus proches de l’Ukraine, sont " particulièrement sensibles " », a insisté le SVR.
« Lorsque ces volontaires sont capturés, les autorités ukrainiennes ne les inscrivent pas sur les listes d'échange, mais les remettent aux pays européens à condition que ce fait ne soit pas rendu public dans les médias », poursuivi l'agence de renseignement.
« Maintenir l’illusion » d'un soutien unanime en Occident
« Ce comportement de la clique de Zelensky s’explique par la volonté de maintenir l’illusion parmi les Européens et les Ukrainiens que tous les citoyens des pays dits civilisés de l’Occident soutiennent unanimement et entièrement l’Ukraine », a poursuivi le SVR.
Depuis l’éclatement du conflit en Ukraine, Moscou et Kiev ont procédé à des dizaines d’échanges de prisonniers. Des échanges notamment entachés d’incidents provoqués par le régime de Kiev, à l’instar de l’Il-76 abattu au-dessus de la région de Belgorod début 2024 avec à son bord 65 prisonniers ukrainiens qui devaient être échangés.
Plus récemment, en juin, plusieurs jours durant, l'Ukraine n’était pas venue récupérer les dépouilles de milliers de ses soldats, tombés au combat. Une remise unilatérale, par la Russie, de 6 000 corps de combattants ukrainiens qui avait été annoncée lors de pourparlers à Istanbul.