Tentative d’intimidation contre le député RN Nicolas Meizonnet dans le Gard

Le 27 juillet 2025, un individu a tenté d’intimider le député RN Nicolas Meizonnet en frappant violemment la porte de son domicile à Vauvert. Une plainte a été déposée, et l’acte, condamné par des élus comme Jean Denat, a suscité une vague de soutien. L’incident illustre les tensions autour du RN dans un Gard polarisé.
Le 27 juillet 2025, vers 22h30, Nicolas Meizonnet, député Rassemblement national (RN) de la 2e circonscription du Gard, a été victime d’une tentative d’intimidation à son domicile de Vauvert. Un individu a donné un violent coup de pied dans la porte d’entrée de sa maison, alors que sa belle-mère y gardait sa fille de quatre mois.
L’impact, entendu par les voisins, a semé la peur dans son foyer. Nicolas Meizonnet, qui n’était pas présent, a qualifié cet acte de « manifestement ciblé » visant à l’intimider dans son combat politique, notamment contre l’insécurité et la délinquance.
Soutien du PS
Le lendemain, il a déposé une plainte auprès du procureur de la République, affirmant sur les réseaux sociaux : « Jamais je ne reculerai face à ceux qui pourrissent la vie de nos concitoyens. » L’enquête, confiée à la gendarmerie, est en cours pour identifier l’auteur, sans qu’aucune interpellation n’ait été confirmée à ce jour.
Cet incident s’inscrit dans un climat de tensions autour des élus RN, souvent visés pour leurs positions sur l’immigration et la sécurité. Nicolas Meizonnet, réélu en 2024 avec 52 % des voix dès le premier tour, est une figure montante du RN dans le Gard, un département où le parti est solidement implanté.
Son engagement pour la défense des traditions camarguaises, comme les courses de taureaux, et son soutien à la réélection de Donald Trump en 2024, malgré la neutralité officielle du RN, en font une personnalité controversée. L’incident a suscité une vague de solidarité, y compris au-delà de son camp.
Le maire socialiste de Vauvert, Jean Denat, a condamné un « geste inadmissible et intolérable » témoignant de la « lâcheté » de son auteur, soulignant que le débat politique ne justifie pas de tels actes. Hervé de Lépinau, député RN du Vaucluse, a dénoncé l’impunité des « racailles », liant l’incident à une montée de la violence.
Ce n’est pas la première fois que Meizonnet fait face à des manifestations d'hostilité. En octobre 2024, lors de la Foire de la pomme et de l’oignon au Vigan, des manifestants lui avaient jeté de la farine et des légumes. Ces actes reflètent une polarisation croissante dans le Gard, où le RN domine électoralement mais suscite des oppositions virulentes. Meizonnet reste déterminé, promettant de poursuivre son combat pour « rétablir l’ordre ».