Bruno Retailleau alerte les préfets et anticipe la mobilisation du 18 septembre

Bruno Retailleau alerte les préfets et anticipe la mobilisation du 18 septembre© Compte X @BrunoRetailleau
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau le 2 septembre à Marseille
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À la veille de la grève nationale du 18 septembre contre les mesures d’austérité, Bruno Retailleau alerte les préfets sur les risques de violences par des groupuscules d’extrême gauche. Il a ordonné de mettre en place un dispositif sécuritaire massif pour garantir l’ordre public.

À l’approche de la mobilisation nationale du 18 septembre, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a adressé un télégramme aux préfets pour encadrer cette journée de grève massive contre les mesures d’économies budgétaires annoncées cet été. La mobilisation syndicale pourrait rassembler 800 000 manifestants dans 250 cortèges à travers la France, selon les estimations des autorités, dépassant largement les 197 000 participants du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre pour lequel il avait déjà transmis des instructions aux préfets.

 

Un risque sécuritaire et de perturbations dans les transports

 

À Paris, un cortège partira de Bastille à 14 heures pour rejoindre Nation via République. Entre 30 000 et 60 000 personnes sont attendues. Face à l’ampleur annoncée, Bruno Retailleau anticipe une « journée hybride » marquée par des risques de débordements. Dans son télégramme du 16 septembre il met en garde contre « 5 000 à 10 000 individus » animés par une « haine anti-flics », notamment des groupuscules d’extrême gauche susceptibles d’infiltrer les cortèges pour provoquer sabotages et dégradations.

Il exhorte les préfets à « garantir la liberté de manifester tout en assurant l’ordre public », en coordonnant avec les syndicats pour un service d’ordre adapté et en adoptant une posture de « réactivité et mobilité ».

Les syndicats de policiers craignent des violences, à l’image d’Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC-Police, qui a pu affirmer sur CNews le 16 septembre : « Ils vont tout casser sur leur passage ».

Le dispositif sécuritaire mobilisera 80 000 policiers et gendarmes, 24 blindés Centaure, dix engins lanceurs d’eau et des drones. Un déploiement inédit depuis les Gilets jaunes. Le ministre de l’Intérieur ordonne une tolérance zéro pour les dégradations de sites emblématiques comme les radars routiers, les banques ou les institutions républicaines, avec des interpellations systématiques des auteurs.

Il insiste sur la prévention des blocages d’infrastructures essentielles (gares, écoles, dépôts pétroliers) dès la nuit du 17 septembre pour éviter sabotages et violences. Les préfets devront surveiller les sites « symbolisant le capitalisme » et sécuriser statiquement les lieux sensibles comme les Assemblées.

La grève touchera de nombreux secteurs : un enseignant sur trois dans le primaire, selon le Snuipp-FSU, des perturbations majeures à la RATP, bien que 90 % des TGV circuleront.

La Confédération paysanne mobilisera aussi les agriculteurs dans plusieurs régions. Bruno Retailleau, conscient des revendications liées à l’appauvrissement des Français, appelle à la responsabilité, notamment parentale, pour éviter la participation de mineurs à des violences.

Ce cadre strict vise à concilier expression syndicale et maintien de l’ordre dans un contexte de forte tension sociale et politique, alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu cherche à stabiliser le gouvernement.

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