Guerre en Ukraine : Macron réaffirme son choix de soutenir Kiev «sans relâche»

Guerre en Ukraine : Macron réaffirme son choix de soutenir Kiev «sans relâche»© Antoine Gyori - Corbis/Corbis Source: Gettyimages.ru
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, sur le perron du Palais de Élysée, à Paris, ce 17 novembre 2025.
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Lors d’une conférence de presse ce 17 novembre au Palais de l’Élysée, Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement qu’il a pris pour la France de poursuivre son soutien politique, militaire et économique en faveur d’une issue qui satisferait Kiev au conflit l’opposant à la Russie.

Lors d’un monologue d’une douzaine de minutes aux accents d’autosatisfecit, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé ce 17 novembre, à l’occasion de la neuvième visite de Volodymyr Zelensky à Paris depuis le début du conflit en février 2022, son soutien « sans ambiguïté, sans relâche » à l’Ukraine.

Devant la presse, lors d’une conférence aux côtés de Volodymyr Zelensky, le locataire de l’Élysée a argué d’un « devoir moral » et d’un « engagement profond en faveur de notre sécurité collective : celle de notre continent et celle de tous les Européens», en opposition à une Russie qui « seule » et dans «un mépris total pour la vérité» aurait « fait le choix de la guerre ».

« Rien ne justifiait ce choix : aucune menace, aucune réalité, sinon celles fabriquées, avec un mépris total pour la vérité, avec des réflexes et des instincts qui sont ceux d’une puissance qui ne parvient pas à digérer son histoire et ses instincts impérialistes et pour tout dire néocoloniaux », a notamment affirmé Emmanuel Macron.

« Tout est prêt pour la paix, la Russie seule s’y refuse », a affirmé Macron, renvoyant à un Volodymyr Zelensky qui « depuis le mois de mars dernier » aurait « avec clarté » fait part de sa « disponibilité à la paix ». Une déclaration qui semble faire référence à celle faite par le responsable ukrainien lorsqu’il était accusé par Washington de ne pas vouloir s'engager dans un processus de paix avec la Russie.

« L'Ukraine est prête à s'asseoir à la table des négociations dès que possible afin de se rapprocher d'une paix durable. Personne ne souhaite la paix plus que les Ukrainiens », avait alors affirmé sur les réseaux sociaux Volodymyr Zelensky - exigeant au passage une « trêve aérienne » et « maritime immédiate » - avant de lancer quelques semaines plus tard qu’« il n’y a rien à dire » concernant la Crimée.

Soutien européen à l’Ukraine : vers un nouvel endettement commun ?

Ce 17 novembre, Emmanuel Macron a évoqué le « franchissement d’une nouvelle étape », avec la signature d’un protocole d’accords dans la matinée avec Volodymyr Zelensky en vue de doter les forces de Kiev, présentées par Emmanuel Macron comme « la première ligne de défense de l’Europe », de « capacités décisives à très court terme : drones, intercepteurs de drones, bombes guidées » et l’« acquisition de nouveaux systèmes de défense antiaérienne SAMP/T de nouvelle génération qui sont en cours de développement […] et de jusqu’à 100 Rafale […] avec leur armement complet ».

Il a également évoqué des « projets communs sur le sol ukrainien, en particulier en matière de drones et d’intercepteurs de drones » et le traditionnel renforcement des sanctions contre la Russie « en lien avec les États-Unis ».

Quant au volet financier du soutien des Vingt-Sept à cette Ukraine qui « appartient à la famille européenne », Emmanuel Macron a notamment évoqué le « prêt dit de réparation » basé sur la spoliation des avoirs russes gelés, auquel s’oppose notamment un gouvernement belge en partie soucieux de la qualité de la signature des Européens et pour lequel le président français estime qu’il « y a un chemin dans le respect du droit international ».

Le locataire de l’Élysée a également évoqué l’« exploration » de « voies nouvelles », avant de renvoyer à « l’endettement commun dans le contexte de la pandémie ». Ce plan de relance post-Covid, baptisé NextGenerationEU, consistait en un emprunt commun de 750 milliards d'euros effectué par la Commission européenne au nom des États membre et à travers lequel la France doit recevoir 40,3 milliards d'euros de subventions, en échange d’une facture qui demeure encore floue pour les contribuables ou encore de réformes structurelles compatibles avec les priorités de l’Union européenne.

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