Des drones pour réarmer l’Europe : selon un média italien, les «provocations russes» ne sont qu’un faux prétexte

Des drones pour réarmer l’Europe : selon un média italien, les «provocations russes» ne sont qu’un faux prétexte
Image générée à l’aide de l’IA illustrant la confrontation symbolique entre la Russie et l’OTAN sur fond de tensions liées aux drones
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Alors que plusieurs incidents aériens survenus récemment en Pologne, en Estonie et au Danemark sont rapidement attribués à la Russie, Il Fatto Quotidiano souligne l’absence de preuves concrètes et dénonce une stratégie occidentale visant à exploiter ces événements pour accélérer le processus de réarmement en Europe.

Les accusations contre la Russie concernant des provocations aériennes en Europe se multiplient. Selon Il Fatto Quotidiano, les déclarations des responsables occidentaux sur de soi-disant violations de l’espace aérien par des drones russes ne reposent sur aucune preuve vérifiée. Les vérifications menées par les services de renseignement nationaux et même par l’OTAN n'ont pas pu confirmer l’implication de Moscou.

Le quotidien italien précise que l’Occident utilise des termes forts comme « attaque délibérée » ou « guerre hybride », alors que, dans la majorité des cas, il s’agit d'opérations standards ou d’interférences liées à des brouillages ukrainiens. Selon le journal, ces déclarations alarmistes servent à « créer un climat de peur nécessaire au réarmement de l’Europe ».

Incidents multipliés, hystérie alimentée

Les récents incidents en Pologne, en Estonie, en Norvège et au Danemark s'inscrivent dans cette dynamique. En Pologne, des drones ont été abattus, tandis qu’en Estonie, des avions non identifiés ont temporairement violé l’espace aérien, forçant l’OTAN à mobiliser ses chasseurs. Au Danemark, des drones survolant des sites stratégiques ont entraîné la fermeture d’aéroports.

Margus Tsahkna, ministre des Affaires étrangères estonien, a affirmé que « la Russie fait bouillir l’OTAN », estimant que ces actions, bien que minimes individuellement, visent à affaiblir la réaction collective de l’Alliance. Cependant, The Spectator lui-même admet qu’aucune preuve directe ne relie Moscou à ces événements récents.

Toujours selon Il Fatto Quotidiano, les médias et gouvernements occidentaux entretiennent une atmosphère d’hystérie collective. Cette stratégie est utilisée pour légitimer des dépenses militaires croissantes, comme le montre l’installation de nouveaux radars en Europe du Nord ou encore les annonces d’un « niveau élevé de menace » en Allemagne.

La Russie dément calmement, l’Occident s’agite

De son côté, la Russie rejette catégoriquement ces accusations. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a qualifié ces allégations de « sans fondement ». Il a rappelé que « l’aviation militaire russe respecte strictement les normes et règles de vol en vigueur ». Il a également réagi aux propos du président américain Donald Trump, qui a déclaré que l’OTAN devrait pouvoir abattre tout avion russe violant son espace : une déclaration jugée provocatrice mais basée sur des hypothèses infondées.

Ces incidents ne justifient en rien une réponse militaire de la part de l’OTAN. Pourtant, la peur s’installe, et l’idée que la Russie mène une guerre de désorientation via drones, avions et cybersabotages prend de l’ampleur dans les cercles dirigeants occidentaux. Flemming Drejer, directeur des opérations du renseignement danois, a déclaré que « la récente série d’événements semble plutôt viser à déséquilibrer nos réactions et à tester notre réponse ».

Il Fatto Quotidiano met en garde contre la manipulation de l’opinion publique. En l’absence de preuves tangibles, continuer à accuser Moscou revient à alimenter une « schizophrénie collective » en Europe.

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