«Menace russe» : la nouvelle hystérie qui pousse la Norvège à élaborer des plans d’évacuation de la population civile

«Menace russe» : la nouvelle hystérie qui pousse la Norvège à élaborer des plans d’évacuation de la population civile Source: Gettyimages.ru
Norvège. [Photo d'illustration]
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Sous couvert de « menace russe », Oslo passe du discours alarmiste à des préparatifs bien réels. Des scénarios d’évacuation à grande échelle de la population civile sont désormais envisagés, en particulier dans le nord du pays.

La «menace russe» refait surface dans le débat public norvégien, cette fois sous une forme concrète : la préparation officielle à l’évacuation de la population civile. Dans plusieurs régions du pays, les autorités envisagent désormais le déplacement de masse des habitants vers des zones jugées plus sûres en cas d’attaque contre la Norvège, rapporte iTromso.

La Direction de la sécurité civile et de la préparation aux situations d’urgence (DSB) a lancé une nouvelle évaluation des territoires susceptibles d’être exposés à des opérations militaires. L’objectif affiché : identifier les zones où des plans d’évacuation devront être prêts. Ce travail est mené en coordination étroite avec les forces armées et la police.

Selon la DSB, citée par le quotidien norvégien, certaines régions seraient plus vulnérables en raison de leur « proximité géographique avec la Russie » ou de la présence d’objectifs militaires considérés comme légitimes. Cette approche place d’emblée le nord du pays au cœur des préoccupations, malgré l’absence de menace concrète. Des réunions ont déjà été organisées avec les autorités locales du Finnmark, région la plus septentrionale de la Norvège située à la frontière avec la Russie, afin d’aborder la planification de ces scénarios de guerre.

Dans le Troms, autre comté du nord de la Norvège, et le Finnmark, plusieurs municipalités réclament désormais des dispositifs clairs pour l’évacuation de la population civile. À Sor-Varanger, commune frontalière avec la Russie, les responsables locaux estiment que les plans existants ne sont plus adaptés. Son maire souligne que la situation sécuritaire mondiale a profondément changé et que ces réflexions ne devraient pas se limiter aux régions frontalières, mais concerner l’ensemble de la nation.

Cette anticipation d’un conflit fait peser une pression considérable sur les collectivités locales. La DSB rappelle que les communes auront un rôle central dans la mise en œuvre d’une éventuelle évacuation : enregistrement des personnes déplacées, gestion de centres d’accueil et soutien aux familles.

Parallèlement, les autorités cherchent à identifier des communes susceptibles d’accueillir les populations évacuées. Ces zones de « repli » seraient choisies en fonction d’un risque militaire jugé plus faible et de leur capacité en matière de santé, de logement et d’éducation.

La Défense civile sera chargée de réviser ou de créer de nouveaux plans pour les zones concernées par l’évacuation, tandis que les municipalités devront préparer l’accueil des déplacés. Ce chantier est désormais inscrit parmi les priorités de la DSB pour 2026.

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