Dégradation de la note souveraine française : «Il faut en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles», estime Mélenchon

Dégradation de la note souveraine française : «Il faut en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles», estime Mélenchon© Ana Lopez Garcia / Europa Press Source: Gettyimages.ru
Emmanuel Macron, président de la République française, le 4 septembre 2025 (photo d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Les réactions politiques s’enchaînent après la dégradation de la note de la France par l’agence de notation Fitch. Si Marine Le Pen (RN) a fustigé «l’incompétence toxique» du macronisme, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a pour sa part appelé à «en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles».

« Bayrou a provoqué la note Fitch en dévalorisant la France comme Premier ministre pendant 15 jours. Il faut en finir avec la Macronie et ses politiques nuisibles pour la France et son peuple », a lancé ce 13 septembre sur X le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon.

Un message faisant référence aux multiples interventions alarmistes de François Bayrou, au cours de l’été, sur l’état des finances publiques, et qui survient au lendemain de l’annonce de la dégradation par l’agence américaine Fitch Ratings de la note souveraine française de AA- à A+, qui mesure la capacité du pays à rembourser sa dette.

Une vingtaine de minutes avant Jean-Luc Mélenchon, également sur X, Marine Le Pen avait déploré « l’incompétence toxique » du macronisme, qui selon elle « a été soigneusement maquillée par le système sous les apparences d’une arrogante expertise pour mieux ruiner la France et empêcher le Rassemblement national de redresser notre pays ».

« Il ne faut pas changer de méthode, mais rompre avec le macronisme », a ajouté la cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN). Selon elle, la France «n’a plus de temps à perdre avec des politiciens prisonniers de leur propre lâcheté, qui n’ont rien à proposer d’autre que le matraquage fiscal, le sacrifice des acquis sociaux et les coups de rabot pour éponger leur incurie budgétaire».

« Une véritable humiliation pour le pays », a regretté Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la République (UDR), pointant du doigt « le résultat désastreux de 13 ans de hollando-macronisme ».

Les pro-Macron invoquent l'« instabilité » politique

« Le Mozart de la Finance a encore frappé ! », avait pour sa part raillé Florian Philippot (Les Patriotes), toujours sur le réseau social X. Et de ponctuer son message par un tonitruant « Dehors ! ». 

Une dégradation qui survient « quatre jours après le départ de Bayrou », souligne de son côté François Asselineau. « Cela conforte mon hypothèse qu'il ait pu sciemment se faire chasser du gouvernement avant la note de Fitch, pour ne pas porter la honte d'avoir mis la France en faillite », a ajouté le président de l'Union populaire républicaine (UPR), pointant également du doigt Emmanuel Macron comme « responsable n°1 ».

Une dégradation, « résultat d’années de dépenses publiques sans contrôle, d’un État obèse et d’un pouvoir incapable de se réformer », a fustigé David Lisnard (Les Républicains), maire de Cannes et président de l’Association des maires de France. « Pour retrouver le triple A, il faudra en fini avec le triple S : Socialisme, Sur-réglementation, Spoliation fiscale », a-t-il ajouté.

Les membres de l’opposition n’ont toutefois pas été les seuls à réagir. Le ministre de l’Intérieur et président des Républicains, Bruno Retailleau – à l’instar de nombreux twittos affichant leur soutien à la coalition gouvernementale – a pointé du doigt « l’instabilité chronique voulue par les ingénieurs du chaos ». « Note Fitch : un pays que ses "élites" conduisent à refuser la vérité est condamné à en payer le prix », a également posté sur X… François Bayrou.

« Ayez au moins un peu de décence », l’a interpellé Charles-Henri Gallois, conseiller économique de Jordan Bardella (RN) passé par l’UPR. « Vous avez soutenu tous les budgets macronistes depuis huit ans », a-t-il lancé à l’ex-Premier ministre, soutien d’Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2017 et 2022, renversé le 8 septembre à l’issue d’un vote de confiance sur la question des finances publiques rejeté par une large majorité des députés.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix