Accusations d’ingérence russe : l’administration Obama a «politisé et instrumentalisé» les services de renseignement

Accusations d’ingérence russe : l’administration Obama a «politisé et instrumentalisé» les services de renseignement© Julia Demaree Nikhinson Source: Gettyimages.ru
Les anciens présidents des États-Unis Barack Obama et Bill Clinton lors de l'investiture de Donald Trump comme 47e président des États-Unis, le 20 janvier 2025 au Capitole [photo d'illustration].
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La directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard, a diffusé une série de documents et accusé des figures clefs de l’administration Obama d’avoir crée le narratif de la prétendue ingérence russe lors de la présidentielle de 2016 remportée par Donald Trump afin de saper son mandat, notamment en divulguant «de fausses déclarations aux médias».

« Un coup d'État de plusieurs années contre le président » Trump : telle est la façon dont Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national (DNI) des États-Unis, a présenté une série d’extraits de documents qu’elle a publiés le 18 juillet. Documents qui, affirme-t-elle, tendent à prouver que « les services de renseignement ont été politisés et instrumentalisés par les plus puissants de l'administration Obama ».

En toile de fond : les accusations portées à l’encontre de la Russie d’être prétendument intervenue dans l’élection présidentielle américaine de novembre 2016. Une course à la Maison blanche qui avait été remportée par la magnat de l’immobilier, aux dépends de la candidate du parti démocrate Hillary Clinton qui était alors donnée grande favorite.

Des accusations qui furent largement reprises par la presse, qui ont autant miné le premier mandat de Donald Trump que les relations russo-américaines elles-mêmes. Des accusations d’ingérence sur lesquelles avait à sa manière surfé en France le parti d’Emmanuel Macron en vue de la présidentielle du printemps 2017.

« Les Russes et les acteurs criminels n'ont pas eu d'impact sur les récents résultats des élections américaines en menant des cyber activités malveillantes contre l'infrastructure électorale », peut-on lire dans un extrait du President's Daily Brief (PDB), daté 8 décembre, préparé par les responsables de la Communauté du renseignement des États-Unis (IC).

Un constat qui, a souligné Gabbard, aurait été en adéquation avec le « consensus » au sein de l’IC « durant les mois précédant l’élection de 2016 ». Constat selon lequel « la Russie n’avait ni l’intention ni la capacité de pirater les élections américaines », a-t-elle résumé, en postant trois autres extraits de rapports datés des 31 août, 9 septembre et 7 décembre.

Cependant, le ton change radicalement dès le 9 décembre. La Communauté du renseignement « est prête à produire une évaluation à la demande du président, qui rassemble les informations dont nous disposons sur les outils utilisés par Moscou et les mesures qu'elle a prises pour influencer les élections de 2016 », peut-on lire dans le compte rendu d’une rencontre à la Maison Blanche à laquelle ont notamment participé le directeur du FBI James Comey, son homologue de la CIA John Brennan ou encore le DNI James Clapper.

« Cette trahison concerne tous les Américains »

Dans la foulée, ces « responsables d’Obama ont immédiatement fait appel à leurs alliés médiatiques pour propager leurs mensonges », a poursuivi Gabbard relayant des extraits de presse reprenant les accusations des agences de renseignement américaine. Parmi eux figure un article du Washington Post datant du jour même et s’appuyant sur des « responsables informés de la question ».

Gabbard évoque par la suite un « lanceur d’alerte » qui invite le National intelligence council – un organe rattaché au DNI et faisant le lien entre le IC et les décideurs politiques – à consulter les échanges entre James Clapper et le bureau de James Comey concernant le « dossier Steele » qui alléguait – notamment – qu’il existerait un lien entre Donald Trump et la banque russe Alfa Bank. Une fausse information débunkée depuis, y compris par le FBI lui-même.

Un dossier « sans fondement » utilisé « comme source pour promouvoir ce faux récit dans l'évaluation des renseignements », a fustigé l’actuelle DNI qui pointe du doigt une « conspiration traîtresse » visant selon elle à « subvertir la volonté du peuple américain et tenter d’empêcher le président de remplir son mandat ».

« Cette trahison concerne tous les Américains », a insisté Tulsi Gabbard. Estimant que « chaque personne impliquée » doit faire « l'objet d'une enquête et soit traduite en justice », cette responsable de l’administration Trump a annoncé transmettre ces informations au Département de la Justice (DoJ) « afin d'empêcher qu'une telle situation ne se reproduise ».

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