Tel Aviv presse l’armée libanaise de désarmer le Hezbollah, Beyrouth refuse les fouilles domiciliaires

Tel Aviv presse l’armée libanaise de désarmer le Hezbollah, Beyrouth refuse les fouilles domiciliaires© Getty Images
Forces israéliennes à la frontière libanaise.
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Israël presse l’armée libanaise d’intensifier le désarmement du Hezbollah, jusqu’à fouiller des propriétés privées. Le Liban rejette ces demandes, craignant une explosion sociale et un retour à la confrontation. L’État hébreu menace d’agir seul, tandis que le Hezbollah affirme son droit à la résistance.

Israël multiplie la pression sur l’armée libanaise pour qu’elle intensifie ses efforts de désarmement du Hezbollah, notamment via des perquisitions dans des propriétés privées du Sud-Liban, selon plusieurs responsables sécuritaires libanais et israéliens cités par Reuters.

Beyrouth a rejeté cette demande, craignant qu’elle ne provoque des troubles civils et ne mine une stratégie de désarmement progressive jugée « prudente mais efficace » par la hiérarchie militaire. L’armée libanaise assure pouvoir déclarer la zone au sud du Litani exempte d’armes du Hezbollah d’ici fin 2025, grâce à des ratissages ayant déjà permis la découverte de tunnels et la saisie d’armes lourdes, mais sans pénétrer dans les habitations.

Israël, maître des lieux

D’après des sources libanaises, ces exigences ont été formulées lors de réunions du « Mécanisme » tripartite dirigé par les États-Unis, qui inclut Israël, le Liban et la Finul. Leur rejet aurait conduit à une recrudescence des frappes israéliennes dans le Sud, perçues comme un avertissement direct.

« Ils veulent des fouilles maison par maison, et nous ne le ferons pas », a confié un haut gradé libanais à L'Orient Le Jour. Israël estime pourtant que le Hezbollah reconstitue ses stocks d’armes dans des propriétés privées, et accuse parfois l’armée libanaise de « complaisance », accusations que celle-ci dément fermement.

Le gouvernement israélien exige que Beyrouth tienne ses engagements au titre du cessez-le-feu, Benjamin Netanyahou avertissant le 2 novembre que « l’État hébreu userait de son droit à l’autodéfense si nécessaire ». Le Liban, de son côté, redoute qu’une telle ingérence n’alimente la colère des habitants du Sud, encore marqués par l’occupation israélienne (1982-2000), et ne fasse dérailler un équilibre intérieur déjà fragilisé.

Le Hezbollah, qui nie tout réarmement, affirme toujours son « droit légitime » à défendre le territoire libanais, tandis que ses liens avec l’Iran continuent d’inquiéter Israël et Washington.

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