«Le budget va se décider dans la rue» : journée de mobilisation syndicale contre la politique budgétaire du gouvernement

«Le budget va se décider dans la rue» : journée de mobilisation syndicale contre la politique budgétaire du gouvernement Source: Gettyimages.ru
Manifestations à Paris
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Le 18 septembre, la France se soulève une nouvelle fois. Face à la politique budgétaire, les syndicats appellent à bloquer le pays, espérant une mobilisation massive pour faire entendre leurs revendications. Bien que Sébastien Lecornu promette le changement, les syndicats restent sceptiques.

Mise à jour automatique
  • 309 interpellations et 134 gardes à vue, selon Retailleau

    Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé l’interpellation de 309 personnes lors des manifestations ce 18 septembre, dont 134 gardes à vue. Selon son bilan, 26 membres des forces de l'ordre ont été blessés. Il a ajouté que 7 300 individus « radicaux » se trouvaient dans les cortèges, toutefois affirmant que la France « n'a pas été bloquée ».

  • L'intersyndicale décidera demain des suites du mouvement

    Les leaders de la CFDT, Marylise Léon, et de la CGT, Sophie Binet, ont annoncé ce soir que l'intersyndicale se réunirait demain pour décider de la suite du mouvement jugé « réussi ». « Il y aura une expression de l'intersyndicale demain et donc l'idée, c'est bien de mettre le Premier ministre face à ses responsabilités », a déclaré Marylise Léon sur RTL.

  • 21 personnes interpellées à Rennes lors des manifestations

    La préfecture de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine a indiqué que 21 personnes avaient été interpellées à Rennes, dont trois placées en garde à vue, en déplorant « trois blessés parmi les forces de sécurité ». Selon le communiqué, le cortège officiel « a déambulé dans le calme ».

  • Le leader régional du CGT a été « libéré sans poursuite »

    Selon la préfecture du Nord, le responsable régional de la CGT, qui avait été interpellé lors des manifestations, a été « relâché sans poursuite ».

    Selon leurs informations, « une vingtaine de manifestants d'extrême gauche ont attaqué un camion de la CGT » à la fin de la manifestation à Lille. En réponse, le dirigeant régional a utilisé une grenade lacrymogène, après quoi il a été arrêté.

    La préfecture du Nord a indiqué que « la situation est réglée », et le député LFI Aurélien Le Coq « a rapidement dénoncé cette interpellation et a fait obstacle au départ du camion de la police nationale ».

  • À Lyon, un journaliste blessé par un engin qui proviendrait des forces de l'ordre

    La société des journalistes de France Télévisions, dont un journaliste a été blessé lors des manifestations à Lyon, raconte qu'« il a reçu un projectile sur son sac à dos ». Selon cette société, l'engin a explosé, « déchirant le sac », sa chemise et entraînant des « brûlures au dos et des acouphènes ».

    La société des journalistes a précisé qu'il paraît « évident » qu'il provenait des forces de l'ordre étant donné la trajectoire du projectile. « Il est inacceptable que des journalistes soient victimes d'un tir de grenade, dans l'exercice de leur métier », a-t-elle indiqué.

  • Ouverture de la cellule interministérielle de crise, présidée par le ministre français de l'Intérieur

    La cellule interministérielle de crise, présidée par le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau, a débuté, rapporte BFMTV. Selon la chaîne, le Premier ministre Sébastien Lecornu n'y assiste pas, mais est représenté par son directeur de cabinet.

  • « Un mouvement d’une ampleur formidable », se félicite Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de La France insoumise, se félicite d'un « événement d'ampleur », qui est « une suite directe de celui contre la réforme de la retraite à 64 ans ». « Un mouvement d’une ampleur formidable, parvenant à son premier rendez-vous au niveau maximal de la fin du précédent », a-t-il écrit sur son blog.

    Mélenchon estime que « Macron rend la situation incontrôlable pour lui et son système », réitérant ses appels à la chute du président de la République.

  • Plusieurs interpellations Place de la Nation

    Les forces de l'ordre agissent sur la Place de la Nation à Paris. Les policiers mènent des charges rapides avec des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes, et effectuent des interpellations

  • CGT : « La colère sociale se renforce »

    Selon la CGT, les manifestations du 18 septembre ont rassemblé plus d’un million de personnes et montrent que « la colère sociale se renforce ».

  • Aurélien Le Coq déplore l’arrestation d’un responsable régional de la CGT

    Le député insoumis Aurélien Le Coq déplore l’arrestation du responsable régional de la CGT Nord–Pas-de-Calais, qui aurait bousculé un élu de la République. L’intéressé a été libéré depuis, a-t-il précisé sur X.

Découvrir plus

Ce 18 septembre, des manifestations contre la politique budgétaire du gouvernement ont de nouveau lieu dans toute la France. Alors que Sébastien Lecornu, proche collaborateur du président Emmanuel Macron, a remplacé François Bayrou au poste de Premier ministre, les syndicats craignent qu'il reprenne le projet de budget 2026 de son prédécesseur.

Sophie Binet, présidente de la CGT, note qu'à ce stade le nouveau Premier ministre « parle de rupture » mais « ne pose aucun acte de rupture ». Selon elle, Sébastien Lecornu n'a renoncé à « rien dans le musée des horreurs qu'Emmanuel Macron avait prévu dans son projet de budget », à l'exception de l'abandon de la décision d'annuler deux jours fériés. 

C'est pourquoi, a souligné Sophie Binet, les syndicats espèrent influencer ses futures décisions grâce à l'équilibre des pouvoirs ce 18 septembre. « Le budget va se décider dans la rue », a-t-elle déclaré. Marylise Léon, dirigeante de la CFDT, a également souligné une motivation encore plus grande à manifester. Selon elle, de nombreux Premiers ministres ont promis avant Lecornu de changer de méthodes, mais « des faits et des preuves » sont toujours attendus.

 

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