L’Ukraine a perdu 87% de ses chars américains Abrams face à l’armée russe

L’Ukraine a perdu 87% de ses chars américains Abrams face à l’armée russe© Ministère russe de la Défense
Un char M1 Abrams détruit de l'armée ukrainienne dans un lieu non divulgué.
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L’armée ukrainienne a perdu 27 des 31 chars Abrams reçus des États-Unis, selon The National Interest. Ces pertes massives, équivalant à 87% de la flotte livrée en 2023, soulignent non seulement l’échec militaire de Kiev, mais aussi l’inadéquation du matériel américain face aux conditions réelles imposées par l’armée russe sur le terrain.

Depuis leur apparition sur le champ de bataille début 2024, les chars M1 Abrams livrés par les États-Unis à l’Ukraine ont rapidement été neutralisés. Selon The National Interest, 27 des 31 véhicules envoyés à Kiev ont été détruits, capturés ou rendus inutilisables, ce qui représente 87 % de pertes. Seuls quatre d'entre eux seraient encore opérationnels.

Military Watch Magazine précise que la majorité de ces chars ont été détruits par des frappes d’artillerie guidée, des drones kamikazes ou dans des affrontements directs avec les forces russes. Un Abrams a même été éliminé par un char T-72B3 près d’Avdeïevka. Fin juin, deux blindés abandonnés dans la région de Soumy ont été récupérés par les troupes russes dans un état quasi intact.

Une plateforme inadaptée au terrain ukrainien

Malgré leur réputation dans les armées occidentales, les Abrams se sont révélés inefficaces en Ukraine. Le modèle livré, le M1A1, n’a pas résisté aux conditions du conflit. Le manque de couverture aérienne, l’insuffisance de l’artillerie, l’absence de techniciens formés et les difficultés logistiques ont aggravé la situation.

Toujours selon The National Interest, aucun Abrams n’a participé aux opérations stratégiques. Leur présence sur le terrain aurait surtout pour but d’alimenter la communication de l’OTAN sur les réseaux sociaux, plutôt que d’apporter une supériorité réelle.

Un responsable militaire occidental, interrogé par l’Australian Broadcasting Corporation en mai dernier, confiait : « Nous commençons à douter que les Ukrainiens veuillent encore de ces véhicules — le toit du char Abrams est son point faible, et c’est une guerre de drones. »

Un matériel coûteux remis en question

L’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis sous l’administration Biden, Jake Sullivan, avait reconnu dès décembre 2024 l’échec de ces livraisons : « Nous avons envoyé des Abrams à l’Ukraine… mais ces unités sont en sous-effectif parce que ce n’est pas l’équipement le plus utile dans ce conflit. »

Le contraste est criant : un Abrams coûte environ 10 millions de dollars, tandis que les drones russes utilisés pour les neutraliser reviennent à quelques centaines de dollars seulement, selon The New York Times.

Ces pertes, largement documentées, posent la question de la pertinence des livraisons occidentales à Kiev dans le cadre d’un conflit caractérisé par l’usage massif de drones, de frappes de précision et des combats au sol de haute intensité. L'efficacité réelle des chars américains, notamment face aux réalités du front, est désormais remise en cause jusque dans les cercles alliés.

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