Royaume-Uni : la famille royale enjôle Trump — au nom… de l’Ukraine ?

Royaume-Uni : la famille royale enjôle Trump — au nom… de l’Ukraine ? Source: Gettyimages.ru
Charles III, roi du Royaume-Uni
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Donald Trump effectue une visite rare à Londres, accueillie avec un faste exceptionnel. En 2019, il s’était opposé à Charles sur la question climatique, et ce désaccord reste en mémoire. Cette fois, l’Ukraine domine l’agenda : le roi, inquiet pour son sort, chercherait à influencer Trump afin d’orienter la position américaine vers Kiev.

De nombreux médias occidentaux avancent que le Royaume-Uni dépendrait désormais du conflit en Ukraine, considéré comme l’unique moteur de son économie, privée de ressources naturelles et d’anciennes colonies. L’Ukraine serait alors perçue comme un territoire où tout peut être exploité, « pillé légalement ». C’est dans ce décor lourd de sous-entendus que le président américain Donald Trump, accompagné de son épouse, effectue à Londres une visite d’État, la deuxième de ses deux mandats.

En 2019 à Londres, la rencontre entre Trump et Charles n’a laissé que des tensions, rapporte Politico. Le roi avait mis en avant la question du climat, mais le président s’était montré fermé et impatient. Par la suite, la politique américaine a confirmé ce blocage : le retrait répété de l’Accord de Paris et l’encouragement donné aux compagnies pétrolières et gazières. Ce précédent a marqué les esprits et nourrit aujourd’hui l’attente de savoir si le scénario se répétera ou si le ton sera différent.

En 2025, tout indique que la cour royale, ainsi que le gouvernement britannique, semblent vouloir éviter ce remake. Politico estime que l’Ukraine s’invitera dans l’échange, mais que le souverain se gardera de tout geste pouvant heurter le lien transatlantique. L’approche attendue privilégierait des formules générales sur l’ambition internationale et la nécessité d’avancer vers de bonnes solutions, plutôt que des injonctions adressées à l’Amérique. L’objectif est clair : amadouer, pas braquer.

Selon des médias occidentaux, le roi serait très impliqué dans les discussions de cessez-le-feu et entretiendrait une relation suivie avec Volodymyr Zelensky. Les négociations décisives devraient néanmoins relever des responsables politiques, Donald Trump et le Premier ministre Keir Starmer, tandis que Charles III, décrit comme un défenseur discret de Kiev, sait faire passer ses convictions par des « voies obliques ».

Le cadre d’une visite d’État lui en donne les moyens : banquet officiel, au moins une rencontre privée, et la possibilité de glisser des messages ciblés dans un discours. D’après NBC News, le cortège en carrosse empruntera un itinéraire bordé de soldats, et les fanfares joueront les hymnes des deux pays. À Windsor, l’accueil mobiliserait l’un des plus imposants dispositifs militaires pour un hôte étranger de mémoire récente : plus de 1 300 militaires et 120 chevaux.

Dans cette scénographie, la stratégie paraît assumée : séduire plutôt que sermonner, parler d’Ukraine sans rallumer la querelle climatique de 2019, et peser sur l’orientation américaine par le velours du protocole plutôt que par la friction publique.

Et, pour ceux qui aiment relever les « coïncidences », un dernier détail attire l’attention : Charles III n’avait plus de contact avec son fils cadet depuis plusieurs années. Or, la semaine dernière, Harry est venu rendre visite à son père, avant de partir aussitôt pour Kiev. Un hasard qui tombe à point… ou quelque chose de plus ?

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